dimanche 2 août 2015

nous les menteurs - e. lockhart



Titre: nous les menteurs
Auteur: e. lockhart
Traducteur:Nathalie Peronny
Editions: Gallimard Jeunesse
Parution: 4 Mai 2015
Prix: 14,50 






«Un roman choc, foudroyant de beauté et d'intelligence, "Nous les Menteurs" est absolument inoubliable.» - John Green





Quatrième de couverture:
Une famille belle et distinguée. L'été. Une île privée. Le grand amour. Une ado brisée. Quatre adolescents à l'amitié indéfectible, les Menteurs. 
Un accident. Un secret. La vérité.
Un drame familial époustouflant où culmine le suspense. Une lecture qui, à peine terminée, donne envie de retourner à la première page pour recommencer... 

Avis:
Comme vous l'aurez peut-être remarqué, il n' y a ni cœur, ni étoile et ce n'est pas un oubli de ma part. Je suis tout simplement incapable de dire si j'ai aimé, adoré ou été déçu par ma lecture... Il m'est impossible de mettre des mots sur ce que j'ai ressenti. Attention ma chronique pourrait paraître incohérente à certains moments ;)
C'est donc pleine d’enthousiasme que je me lançais dans cette lecture qui m'a donné du fil à retorde.
On suit Cadence, notre jeune protagoniste qui, après un important traumatisme retourne passer l'été sur l'île familiale des Sinclair. Comme tous les ans, elle retrouve ses cousins et forment ce qu'ils appellent le groupe des Menteurs. Personnellement je n'ai pas compris pourquoi on les appelle ainsi, surtout avant l'été quinze.
Pour être honnête, je ne sais pas trop quoi penser de ce roman, de nombreux points négatifs sont à relever mais la fin est tellement touchante qu'elle en perturbe mon avis. Commençons par le négatif.
Tout au long de ma lecture, j'ai ressenti du mépris envers la famille Sinclair, que je trouve superficielle et fausse. Les questions d'héritages et d'argent sont au cœur de toutes les conversations. Je conçois que ce soit voulu par l'auteur pour nous faire ressentir de la compassion envers Cady... Bien que je n'en sois pas si sure... Mais en tout cas ça n'a pas fonctionné sur moi. Je l'ai trouvée niaise. Elle me donnait l'impression d'avoir à faire à un personnage de Jane Austen sorti de son époque. Ce n'est sans compter le fait qu'elle se plaint et s'apitoie sur son sort continuellement. J'ai également trouvé les autres menteurs assez particuliers et agaçants... Gat qui doit être un personnage plein d'intelligence, devient rapidement lourd avec ses "Il ne faut pas que tu m'aime, je ne suis pas assez bien". Quant à Mirren, je l'ai trouvé méprisante et méchante avec Cadence... Et je crois bien que Johnny est le seul que j'ai apprécié.
De plus, j'ai trouvé que l'auteure utilisait des métaphores assez étranges que j'ai eues du mal à cerner. Il faut bien avouer qu'elles sont assez dérangeantes... "Je saignais dans ses bras, je m'ouvrais les veines, je rampais sur le sol mon corps perdant des morceaux". Bon ce n'est pas exactement ça mais ça peut vous donner un petit aperçu. 
Outre ces points négatifs, ce roman n'en reste pas moins bouleversant et poignant. Il faut attendre la Cinquième partie pour savoir ce qu'il s'est enfin passé ce fameux été. Même si on commence à avoir certains doutes et suppositions, on en reste sans voix ! Cette dernière révélation m'a amenée me poser certaines questions sur la rationalité de certains faits exploités auparavant. Pour apprécier ce livre, il faut passer outre ces points négatifs et ne pas chercher à comprendre le pourquoi du comment. Ce n'est qu'une fois la dernière page tournée qu'il prend tout son charme et devient exceptionnel

En bref, un livre avec de nombreux points négatifs mais qui vaut quand même le détour et qui le mérite ! Et je confirme à peine terminé, on a qu'une envie: le recommencer. Pourquoi ? Essayez de comprendre.

"- Fais toujours ce qui te fait peur, dis-je. Ma devise préférée."

"Puis il a sorti un revolver et m'a visée en pleine poitrine. Debout sur la pelouse, je me suis écroulée. Le trou formé par la balle s'est élargi et mon cœur a roulé hors de ma cage thoracique pour atterir dans un parterre de fleurs. Le sang pulsait hors de ma plaie béante,
hors de mes yeux,
de mes oreilles,
de ma bouche.
[...]
D'un ton sec, maman m'a ordonné de me ressaisir.
Sois normale,a-t-elle déclaré. Immédiatement.
Parce que tu l'es. Parce que tu peux l'être.
Pas de scandale, m'a-t-elle ordonné. Respire un bon coup et redresse-toi.
J'ai obéi."


Pauline

N.B: La dernière citation est un exemple de métaphore de l'auteure. 

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